L'entrée originale de Guillaume Vissac:
Le contrat stipule, la loi pas. Les livres qui font peur sont les bons livres. Ce n’est pas le surmont de la peur qui est la clé, c’est la peur elle-même. La peur est tout pour qui a déjà tout. J’ai rendez-vous avec B., à mi-chemin de nos lieux de vie respectifs, au nombre de pas près. Peut-être allons-nous nous prêter au jeu de l’échange de prisonniers ? Tout est advenable. C’est étrange que je sois aussi hyperconscient que tout ce que je dis à voix haute potentiellement me trahisse, sans faire mine de remarquer que tout ce que j’écris me trahit puissance un milliard. Le boui-boui où nous mangeons est une petite salle artificiellement augmentée de moult miroirs. On paye à la romaine. Rentrant au studio de la rue S. je pense : tout te reste sur les doigts quand tu viens de tuer quelqu’un : la poudre, le sang, la déhenne. Les phrases que je ne me crois pas capable d’écrire sont généralement très simples. Mais elles font toute la différence. Par exemple : C’est le moment de parler de Bryan Vega
La réformulation par chat GPT :
Peux tu me ré-ecrire ce texte à la manière de Marcel Proust ?
Dans la douce torpeur d'une après-midi languissante, je m'égare dans les méandres de la pensée, où le contrat, aussi rigide soit-il dans ses stipulations, se heurte à l'indifférence de la loi. Les pages jaunies des livres qui m'effraient, m'apparaissent soudain comme des joyaux cachés, révélant la richesse insoupçonnée de leurs mystères. Ce n'est point dans la bravoure face à la peur que se trouve la clé, mais bien dans l'acceptation même de cette émotion troublante, qui imprègne chaque fibre de notre être.
Un rendez-vous impromptu avec B. s'offre à moi, un échange de mots et de regards au détour de nos vies parallèles. Sommes-nous destinés à jouer le rôle de geôliers et prisonniers, dans ce théâtre absurde qu'est l'existence ? Les possibilités, infinies comme les reflets multiples dans une salle de miroirs, s'ouvrent devant moi.
Je m'étonne alors de ma propre lucidité, conscient que chaque parole prononcée, chaque pensée couchée sur le papier, peut trahir la vérité dissimulée dans les replis de mon âme. Dans le modeste établissement où nous déjeunons, aux allures de réplique artificielle agrandie par d'innombrables miroirs, nous réglons l'addition à la romaine, un vestige de l'antiquité qui se mêle au quotidien contemporain.
De retour dans le sanctuaire de mon studio, les réminiscences d'un acte impensable me hantent, laissant sur mes mains une empreinte indélébile de poudre, de sang, de regret. Je médite sur le pouvoir des mots, sur la simplicité étonnante des phrases qui résonnent dans le silence de mon esprit tourmenté. "C'est le moment de parler de Bryan Vega", murmure une voix intérieure, une invitation à explorer des territoires inconnus de l'âme humaine.
Peux tu me ré-ecrire ce texte à la manière de Victor Hugo ?
Dans l'obscurité de la nuit, où les lois des hommes se perdent dans l'ombre des doutes, je médite sur le pacte rigide édicté par les conventions, tandis que la loi demeure muette, telle une sentinelle impassible. Les ouvrages qui inspirent la terreur, je les considère comme des phares dans la nuit, illuminant les recoins sombres de l'âme humaine. Car ce n'est pas dans la bravoure face à la peur que réside la clé, mais bien dans son acceptation, dans la danse infernale de nos tourments intérieurs.
Un rendez-vous énigmatique avec B. s'annonce à l'horizon, tel un échange d'otages sur le champ de bataille de la vie. Les circonstances, aussi incertaines que les échos lointains d'un tumulte, nous guident vers un destin inconnu, où toute conjecture est possible.
Je contemple avec étonnement la lucidité de mes pensées, conscient que chaque mot prononcé, chaque pensée exprimée, peut trahir les secrets enfouis dans les tréfonds de mon âme tourmentée. Dans le modeste estaminet où nous nous attablons, les reflets multiples des miroirs semblent nous narguer, témoins silencieux de nos échanges et de nos silences.
De retour dans l'intimité de mon humble demeure, les échos d'un passé trouble résonnent encore dans les corridors de ma conscience. Les mots simples, pourtant si puissants, résonnent dans le silence de la nuit, réveillant les ombres de mes souvenirs enfouis. "C'est le moment de parler de Bryan Vega", murmure une voix intérieure, comme un écho lointain d'une vérité oubliée, prête à être révélée au grand jour.
Lucien Suel, ce poète qui écrit des poèmes express en biffant les mots de mauvais romans.
Vous les connaissez : des collègues en réunion qui n'apportent vraiment rien. Ou pire, qui perturbent votre rencontre par leur présence toxique. Évitez les.
Un témoignage existenciel de Monsieur Phal, en recherche de sens.
Rien ne sert à rien, si ce n'est, peut être, à être et à durer, mais à quoi bon ?
Les writing prompts
de Reddit sont un bon point de départ pour lever l'inhibition face à l'écriture. Il suffit d'écrire une courte histoire basée sur le writing prompts
proposé par la communauté.
Les writing prompts
sont formulés par des écrivains et auteurs. Ces écrivains peuvent avoir le désir de développer la créativité ou peut-être être, par manque de temps, pour compléter l'idée qu'ils expriment. Quelle que soit la raison de leur partage, ils créent une belle ressource pour les écrivains en devenir.
Certains utilisateurs ont rapporté des années plus tard que leur réponse rapide les avait inspirés jusqu' à écrire un roman entier : un exemple
Écrire à la main reste le meilleur moyen de retenir l’information.
En vidéo, l'intégralité des cours donnés par Richard Monvoisin en 2016-2017 à l'Université Grenoble Alpes pour appréhender la démarche scientifique et sa portée critique à partir de ses frontières :
- paranormal,
- pseudosciences,
- médecines dites "alternatives",
- pseudo-psychologies,
- interactions science–dogme (tels les créationnismes ou les rapport entre science-politique dans les idéologies).
D'utilité publique.
Le Narrateur est le personnage principal de la Recherche et pourtant il n’a ni nom ni prénom.
Proust a toujours refusé d’être confondu avec lui aussi a-t-il pris soin d’occulter son prénom tout au long de l’œuvre sauf à deux exceptions. En effet le prénom « Marcel » apparaît à deux reprises dans La Prisonnière.
Dès qu’elle [Albertine] retrouvait la parole elle disait : « Mon » ou « Mon chéri » suivis l’un ou l’autre de mon nom de baptême, ce qui, en donnant au narrateur le même nom qu’à l’auteur de ce livre, eût fait : « Mon Marcel « , « Mon chéri Marcel « . (Pris 75/67)
"Le scénario Proust" réalise le singulier tour de force d'assembler toutes les scènes cruciales de la Recherche en dégageant son architecture d'ensemble.
Tel l'œuvre originale, dont la fin boucle vers le début dans une spirale temporelle infinie, la pièce peut se vivre à deux niveaux :
- l'expérience que le narrateur fait de la recherche du temps qu'il croit avoir perdu
- l'expérience du livre que la narrateur écrit une fois qu'il a retrouvé le temps
Si le projet théâtral n’a pas abouti, l’idée a quand même suffisamment fait son chemin pour que la troupe de la Comédie-Française participe pour France-Culture à une ambitieuse réalisation sonore :
- "Le scénario Proust" sur France culture : partie 1
- "Le scénario Proust" sur France culture : partie 2
Cette interprétation est une réelle opportunité de découvrir l'œuvre de Proust autrement que par sa lecture.